Lettre Autographiée D'albert Einstein Signée Sur Dieu Et La Science Avec Des Calculs En Main

  

La lettre autographe d'Albert einstein, signée en avril 1950, peu après que son article "sur la théorie généralisée de la gravitation" soit paru dans "scientific american". Einstein répond à une lettre de son ami le plus proche, michele besso, avec un large contenu couvrant le spirituel (se référant même à Dieu comme "lui") à sa théorie des champs unifiée, avec les équations de la théorie entre ses mains ("une certaine question mathématique m'a occupé dernièrement ") qui, selon lui, neutralise ses critiques. Einstein vise également les physiciens quantiques ("il n’existe pas de particule" au sens le plus strict du mot ") et aborde même la question épineuse de la connaissance elle-même, ce qui ne garantit pas qu'il sera toujours possible de savoir si la théorie est vrai.

À 71 ans, einstein cherche à élargir sa théorie des champs unifiés en créant une théorie générale de la relativité restreinte et de la gravité. Il semble frustré que les "physiciens contemporains" semblent se contenter d'abstractions théoriques sans prouver les équations qui les sous-tendent. En fait, il prédit qu’ils comprendront éventuellement le besoin de preuves: ils ont clairement le droit de condamner ma méthode comme étant improductive. Mais ce ne sera pas comme ça à long terme.

Ils verront très lentement que la méthode quasi empirique ne permet pas d’approfondir les choses. Daté de princeton, le 15 avril 1950, cette lettre unique et très personnelle de einstein mêle philosophique et scientifique et donne un aperçu de l'esprit scientifique discipliné du grand physicien. Traduit de l'allemand, la lettre se lit en entier, chère michele!

/ les questions que vous avez posées dans votre lettre du 04/11 sont tout à fait naturelles mais on ne peut pas y répondre pour le moment. La raison en est qu’aucune définition réelle du champ n’existe dans une théorie cohérente du champ. Il est vrai que, par conséquent, on se retrouve dans une situation comparable à celle de don quixote, car rien ne garantit qu'il sera toujours possible de savoir si la théorie est vraie. Il n'y a pas de pont a priori pouvant mener à des preuves empiriques.

Par exemple, il n’existe pas de "particule" au sens le plus strict du terme, car elle n’entre pas dans le programme de représentation de la réalité par des fonctions partout continues, même analytiques. En théorie, il existe, e. Il existe également une ligne géodésique pour cela. Mais en premier lieu, nous n’avons aucun point de référence pouvant indiquer que ces lignes possèdent une signification physique, pas même approximativement. Cela revient au fait qu’on ne peut s’attendre à une comparaison avec ce que l’on sait de manière empirique en trouvant des solutions rigoureuses au système d’équations, dans lesquelles les constructions empiriquement "connues" et leurs interactions sont "réfléchies".

Comme cela est extrêmement difficile, il est facile de comprendre l'attitude sceptique des physiciens contemporains. Pour le moment, ils ont clairement le droit de condamner ma méthode comme étant improductive. Pour bien comprendre ma conviction, vous devrez sans cesse revenir dans votre esprit ma réponse dans le volume collectif et le court article de scientia. La question de la "causalité" n'est pas vraiment la question centrale, mais plutôt celle de l'existence réelle et de la question de savoir s'il existe une loi strictement valide (et non statistique) pour la réalité théoriquement représentée.

Il est tout à fait évident que de telles lois n'existent pas pour les faits observables. Mais la question est de savoir s'il existe un substitut à la "réalité" en tant que programme théorique.

En utilisant votre langue, je dirais: si le "nuage" n'est pas l'expression d'un fait singulier, mais seulement d'un "nuage de probabilité\Penser que cela n’est pas pertinent pour la théorie semble être assez absurde. / une certaine question mathématique m'a occupé ces derniers temps. Cependant, la compatibilité de ce système plus fort est problématique; je. On ne sait pas si la multiplicité de ses solutions est suffisamment grande. Après de nombreuses erreurs et beaucoup d’efforts, j’ai réussi à prouver cette compatibilité.

Bien entendu, cela ne prouve rien quant à la "vérité" de la théorie; mais le contre-argument formel le plus important a disparu. Au cours d’une longue vie, j’ai appris une chose: c’est diablement difficile de se rapprocher de l’homme, si l’on ne veut pas rester à la surface. Également accompagnée d'une lettre de réponse de quatre pages de besso, avec traduction complète des deux lettres. L'outil de liste libre.

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